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Découvrir un pays, ses paysages, sa population, les us et coutumes qui y sont rattachés est toujours un plaisir…

Se déplacer à vélo pour parcourir Sumatra, un grand plus !

On apprécie pleinement les superbes vues dont l’île regorge, les volcans, les lacs, les rizières, les champs de thé, les maisons anciennes typiques de Sumatra, les chauves-souris volant au dessus de nos têtes, les singes s’appelant dans la forêt… c’est physique, c’est sur , les côtes sont là  ( plateau 1 vitesse 1 et on mouline ! 🙂 ) mais elles sont oubliées quand on découvre le panorama qui nous attend, quand on croise la population souriante, accueillante levant le pouce devant nos efforts !

Et bien sur , il y a le van et Wan son pilote, infaillible devant les routes défoncées, notre sauveur en cas de grosse fatigue !

Quel plaisir de se retrouver tous ensemble autour d’un repas avec ou sans table, chez l’habitant ou dans des restos, finissant la soirée avec les indonésiens contents tout comme nous d’être ici à cet instant,  pour gouter les spécialités locales même si certaines très épicées vous font cracher des flammes ! et d’autres très « manis manis gula gula » comme le dit la chanson devenue notre « hymne » de ralliement.

Nicolas sait où il va, super organisateur et guide, parlant indonésien, il nous a concocté un superbe voyage, attentif à nos forces et nos faiblesses, à nos envies.

Les yeux fermés, je le suivrai pour d’autres aventures !

Heureuse et plein de souvenirs dans la tête, j’embrasse affectueusement notre petite équipe, Nicolas, Valérie et Erika ! Je pense à Sonia et Beckham accrochés à leur branche  …

Nathalie

Voyager « à la Nicolas », c’est partir avec l’envie vrai de découvrir le monde et les gens, sans à priori, et avec l’idée de se réjouir de tout.

Dans ce pays où rien n’attend le touriste même pas une carte postale, les émotions fortes sont garanties, tantôt sucrées, tantôt salées….

Nous étions impatients d’arriver là où nous pourrions enfin enfourcher nos montures et partir à la découverte, tout en étant rassuré par la présence du van d assistance. Nous avons pédalé à notre rythme, pris le temps de goûter, respirer et admirer les paysages. Nous avons eu un contact fort avec la nature XXL et les animaux. Quelle chance d’avoir pu croiser un varan sur un petit chemin, d’avoir pédalé au milieu des singes qui sautaient de branche en branche au dessus de nos têtes. Quel plaisir quand après une montée interminable, fatigués, on découvre un splendide panorama, qu’on boit un bon thé « susu » puis qu ‘on se lance dans une descente vertigineuse, les freins serrés à fond, la peur et le plaisir mêlés et la satisfaction à l arrivée, d’avoir osé un pareil exploit !

Puis le changement des habitudes, se laver à la casserole, s’endormir parfois avec un sentiment d’inquiétude : bruits étranges, insectes invisibles, clapotis du lac qui veux déborder ?!

Manger à table ou sur un tapis, excités à l’idée de découvrir de nouvelles saveurs, on se régale, on se pique la langue, on fait la grimace (j’ai le souvenir d’une boisson gazoilisée carrément étrange).

Et puis le souvenir des trajets en van, ballottés sur des routes défoncées par la mousson, pris dans la circulation, englués dans la clim. Le contraste des superbes maisons typiques avec des logis affreux en béton, sans doute plus pratiques, les villes horribles qu’on a hâte de quitter et puis plein d’images en vrac : un marché coloré, des femmes voilées, une piscine  la nuit, un volcan, des mosquées, des enfants, les buffles (mes chéris),un papillon géant, une plage et le souvenir inoubliable d’une orang-outang que j ‘ai approché d’un peu trop prêt….

Et le long du chemin, toujours de belles rencontres avec des gens souriants qui ont envie de communiquer, de partager, de chanter, de faire la fête….

Que des bons souvenirs, merci à Erika, Nat et Nico pour leur bonne humeur.

Beau partage !

Voici un voyage pour ceux ou celles qui aiment l’aventure et le dépaysement tout en cherchant un défi sportif !

Mais aussi accessible au moins sportifs car, quand une côte (et il y en a !)semble ne jamais finir, le fidèle Wan, (notre chauffeur indonésien), »ramasse » ceux qui sont à bout de souffle ! Mais après, il y a toujours une belle descente. Youpi ! Sumatra a de beaux paysages à offrir, par contre les villes ne donnent pas vraiment envie d’un séjour prolongé.

Quant à la nourriture, elle est exotique comme le pays. Autour de l’obligatoire gamelle de riz, il y a toujours toutes sortes de plats : poisson, poulet, viande, légumes. A midi, dans une gargote, mijotés par une mamie, le soir, selon l’hébergement.

Variés aussi les hébergements. Du « rustique » au 4 étoiles, selon l’étape. Chez l’habitant, toujours un accueil chaleureux avec le souhait évident de vous faire plaisir.Par contre, pas toujours évident de prendre un repas assise parterre…

Mais intéressant de voir une famille sumatraise chez elle. Tant pis pour les fesses !

La population en générale est très accueillante et ce qui m’a particulièrement frappé, c’est leur courtoisie sur la route envers nous, les cyclistes.

Le clou de notre épopée : le dernier jour chez les orang outans. Inoubliable !

Que dire de notre guide Nicolas ? Rien à dire justement. Il est parfait. Très attentif à son équipe, toujours de bonne humeur et d’une gentillesse sans faille. Jamais vu énervé ! Avec une très bonne connaissance du pays et de ses coutumes.

Voilà donc un voyage qui nous sort des sentiers battus et qui ne laisse que de bons souvenirs.

Erika, 76 ans, autrichienne

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