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Voyager « à la Nicolas », c’est partir avec l’envie vrai de découvrir le monde et les gens, sans à priori, et avec l’idée de se réjouir de tout.

Dans ce pays où rien n’attend le touriste même pas une carte postale, les émotions fortes sont garanties, tantôt sucrées, tantôt salées….

Nous étions impatients d’arriver là où nous pourrions enfin enfourcher nos montures et partir à la découverte, tout en étant rassuré par la présence du van d assistance. Nous avons pédalé à notre rythme, pris le temps de goûter, respirer et admirer les paysages. Nous avons eu un contact fort avec la nature XXL et les animaux. Quelle chance d’avoir pu croiser un varan sur un petit chemin, d’avoir pédalé au milieu des singes qui sautaient de branche en branche au dessus de nos têtes. Quel plaisir quand après une montée interminable, fatigués, on découvre un splendide panorama, qu’on boit un bon thé « susu » puis qu ‘on se lance dans une descente vertigineuse, les freins serrés à fond, la peur et le plaisir mêlés et la satisfaction à l arrivée, d’avoir osé un pareil exploit !

Puis le changement des habitudes, se laver à la casserole, s’endormir parfois avec un sentiment d’inquiétude : bruits étranges, insectes invisibles, clapotis du lac qui veux déborder ?!

Manger à table ou sur un tapis, excités à l’idée de découvrir de nouvelles saveurs, on se régale, on se pique la langue, on fait la grimace (j’ai le souvenir d’une boisson gazoilisée carrément étrange).

Et puis le souvenir des trajets en van, ballottés sur des routes défoncées par la mousson, pris dans la circulation, englués dans la clim. Le contraste des superbes maisons typiques avec des logis affreux en béton, sans doute plus pratiques, les villes horribles qu’on a hâte de quitter et puis plein d’images en vrac : un marché coloré, des femmes voilées, une piscine  la nuit, un volcan, des mosquées, des enfants, les buffles (mes chéris),un papillon géant, une plage et le souvenir inoubliable d’une orang-outang que j ‘ai approché d’un peu trop prêt….

Et le long du chemin, toujours de belles rencontres avec des gens souriants qui ont envie de communiquer, de partager, de chanter, de faire la fête….

Que des bons souvenirs, merci à Erika, Nat et Nico pour leur bonne humeur.

Beau partage !

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